Verbale, non verbale et paraverbale sont les éléments de la communication qui influencent l’effet d’un message.
Interprétations et filtres personnels
Un message peut avoir une signification particulière, différentes pour chacun des interlocuteurs et provoquer des réactions diverses. Chaque élément de la communication, qu’il soit verbal ou non verbal, peut avoir une signification différente suivant les personnes et le contexte dans lequel cela se passe.
Par ailleurs, notre perception de la réalité est personnelle. Chacun de nous peut en effet avoir une perception différente d’une même réalité, tout en ayant le sentiment d’avoir raison et de percevoir la réalité.
Or, chaque personne perçoit la réalité au travers de son propre système de référence qui agit comme un filtre. Il s’agit d’une perception subjective qui provoque des réactions et comportements particuliers.
Aussi, chacun agit à partir de l’image qu’il se fait de son interlocuteur, de la perception (subjective) qu’il a de l’autre.
Cette représentation détermine en grande partie la relation interpersonnelle (la notion de place), qui elle-même réagit à son tour sur les représentations mutuelles des interlocuteurs.
C’est par la discussion, au travers de la “confrontation” des points de vue, que l’on parvient à construire une représentation collective relativement proche de la réalité.
Si la communication représente souvent l’échange verbal, elle ne se limite pas à cet aspect. En réalité la communication est beaucoup plus large.
Tout est communication
A côté de sa dimension verbale, elle comprend :
- Une dimension non verbale : les mimiques, les attitudes, le contact visuel, l’expression du visage, la position corporelle, par exemple.
- Une dimension paraverbale : le ton, le rythme, l’inflexion de la voix par exemple.
Les différents éléments non verbaux et paraverbaux de la communication peuvent remplir différentes fonctions de communication (relationnelle, régulatrice, expressive, accompagnatrice, etc). Au même titre que les éléments verbaux, ils sont traduits, décodés par l’interlocuteur qui leur donne un sens.
Dès lors, la signification d’un message n’est complète que lorsqu’on prend en compte tant la composante verbale que les composantes non verbales et paraverbales de la communication.
Même le silence est une forme de communication : par mon attitude, je communique que je ne veux pas dialoguer ou je témoigne par mon silence d’un message particulier. Ainsi, on peut dire qu’il est impossible de ne pas communiquer.
La manière de le dire plus que le contenu détermine cette relation.
La partie non verbale de la communication est d’ailleurs appelée la relation, par opposition au contenu qui correspond aux éléments verbaux.
Les facteurs paraverbaux qui influencent l’efficacité du message
Nous pointerons ici quelques aspects à prendre en compte dans la manière d’adresser notre message au public. Ces facteurs sont directement liés à la manière dont nous utilisons notre voix. Celle-ci présente différentes caractéristiques. Celles-ci doivent s’adapter à la taille du public et à l’espace dans lequel se déroule notre intervention.
- Le volume : il doit être suffisamment fort pour se faire entendre par l’ensemble des auditeurs. Son intensité doit justement s’adapter à la taille de notre auditoire.
- Le rythme : il s’agit de notre débit de parole. L’auditeur doit saisir les mots sans avoir besoin de les réentendre. De ce fait, parler trop vite nuit à la compréhension de notre message.
- Le ton : il détermine le sens qui lui est attribué (affirmatif, interrogatif, agressif, autoritaire. L’intonation utilisée doit donc correspondre à la signification que nous souhaitons donner à nos paroles.
- L’articulation et la prononciation : pour se faire comprendre, il s’agit d’articuler distinctement, sans exagérer, les sons qui composent les mots. Quant à la prononciation, elle varie dans l’espace et dans le temps. Elle contribue notamment aux accents régionaux.
Les facteurs paraverbaux qui influencent l’efficacité du message
- Le regard : il indique l’intérêt que nous portons à nos auditeurs, capte et maintien leur attention. Il permet également de contrôler les réactions du public face à nos propos.
- Les silences : ils sont importants lors d’un échange. Avant celui-ci, le silence permet de solliciter l’attention du public, puis en cours d’échange, il donne le temps nécessaire aux auditeurs pour assimiler ou pour réfléchir à une information importante. Il permet aussi d’indiquer les transitions entre deux idées.
- Les gestes : ils expriment toujours quelques chose. Ils peuvent traduire notre nervosité, notre gêne ou ils peuvent renforcer, appuyer notre message verbal. Ils rythment, illustrent, s’accordent avec notre discussion et animent la présentation.
- Les mouvements : le fait de bouger donne un certain dynamisme à la présentation, il s’agit d’éviter de rester statique, ce qui peut donner l’impression d’un orateur craintif ou distant. Les mouvements donnent vie à la prise de parole.
Très complet ! 😊 et utile en toutes circonstances
Bel article
Un être humain, dès les premières secondes de sa vie terrestrre, il annonce avec conviction son arrivée. Il n’a pris aucun cour de communication, son intinct commande, cela rassure la maman, ceux qui sont présents.
La communication verbale est la clef de toutes relations.
C’est intéressant !
Bravo Jordan, j’avais écrit il y a quelques temps des articles sur la communication moi-aussi.