Se frayer un chemin dans le monde des affaires reste un défi de taille, surtout lorsqu’on est une femme. Pour rester dans la compétition, il faut constamment faire preuve de créativité et d’ingéniosité. Réussir en tant que femme d’affaires reste, toutefois, possible. En effet, elles sont beaucoup à avoir prouvé, qu’avec du talent, de la volonté et de la détermination, on peut arriver à bout de tout. Voici 5 portraits de femmes qui dessinent l’avenir par leur travail. 

Zhong Huijuan — Présidente de Hansoh Pharmaceutical Group 

La Présidente de Hansoh Pharmaceutical Group, par son ambition, a bâti un géant dans le domaine pharmaceutique. Ci-dessous le portrait de cette business women.

Présentation

Zhong Huijuan est une femme d’affaires chinoise. Elle est à la fois fondatrice et présidente de Hansoh Pharmaceutical Group, un producteur chinois de médicaments. Basée à Lianyungang, dans la province du Jiangsu, cette société produit des médicaments pour traiter des affections telles que les tumeurs, les infections, le diabète et les maladies du système nerveux.

En réalité, Zhong Huijuan est considérée comme l’une des femmes les plus riches du monde. Soutenue par son intelligence remarquable et ses compétences en leadership, elle a transformé sa société en l’une des plus grandes entreprises commerciales de fabrication de médicaments au monde. Sans aucun doute, elle contribue grandement à améliorer l’avenir. 

La jeunesse de Zhong Huijuan

Zhong est née en avril 1961 en Chine. Elle a fréquenté l’Université normale du Jiangsu et a obtenu un baccalauréat en chimie en juillet 1982. Selon la All-China Women’s Foundation, elle a travaillé au collège Yan’an à Lianyungang au début des années 1990 où elle enseigne la chimie. En décembre 2005, Mme Zhong est diplômée de l’Université de Nanjing, obtenant son Executive Master of Business Administration (EMBA).

La carrière de Zhong Huijuan

Avant la fondation du groupe pharmaceutique Hansoh, Zhong Huijuan servait à la Lianyungang Drug Administration. Bien que fondée en 1995, elle ne prendra les rênes de l’entreprise qu’en septembre 1998. Ainsi, elle s’est vue confiée la responsabilité du développement stratégique et de la planification de l’entreprise, les ventes, la prise de décision, les opérations globales, la supervision des principaux problèmes de gestion et la gouvernance du conseil d’administration. 

Mme Zhong est active dans l’industrie pharmaceutique depuis de nombreuses décennies et compte maintenant environ 30 ans d’expérience dans l’industrie en Chine. Elle possède une expérience significative dans les opérations et l’administration d’entreprises pharmaceutiques. Par ailleurs, cette business women détient une connaissance approfondie de l’industrie sur l’amélioration et le développement du portefeuille de médicaments oncologiques et psychotropes. 

Récompenses et réalisations

Sous la direction de sa fondatrice Zhong Huijuan, la société pharmaceutique Hansoh a été reconnue en 2014 par l’Association chinoise des entreprises pharmaceutiques et la Chambre de commerce chinoise pour l’importation et l’exportation de médicaments et de produits de santé comme une « entreprise leader dans l’internationalisation des produits pharmaceutiques ». Le fabricant de médicaments est devenu l’une des plus grandes marques de l’industrie pharmaceutique et continue de s’étendre à divers domaines importants.

Mary Barra — PDG de General Motors 

Il y a quelques années, personne n’aurait cru qu’une femme pourrait diriger l’un des plus grands constructeurs automobiles des USA. Et bien, c’est chose faite avec Mary Barra. Suivez-nous pour son portrait. 

Présentation

Mary Barra est une femme d’affaires américaine des plus célèbres et des plus connues. Elle occupe notamment le poste de présidente-directrice générale de General Motors depuis le 15 janvier 2014. Elle est la toute première femme à diriger l’un des trois grands constructeurs automobiles des États-Unis. Surtout, elle montre aux femmes que tout est possible avec une détermination tenace. 

La jeunesse de Mary Barra 

Mary Teresa Barra Makela est née le 24 décembre 1961 à Royal Oak, Michigan, USA. Celle qui deviendra plus tard une femme d’affaires accomplie a obtenu un baccalauréat ès sciences en électronique de puissance du centre de recherche General Electric (aujourd’hui l’Université Kettering) en 1985. Par ailleurs, elle a été intronisée au programme d’honneur d’ingénierie Tau Beta Pi. 

Grâce à une bourse GM, elle s’est vue ouverte les portes de la Stanford Graduate Business School. Sa formation dans cette prestigieuse école a permis l’obtention d’un diplôme en administration des affaires en 1990.

Carrière de Mary Barra 

Mary Barra a commencé à travailler pour General Motors en tant qu’étudiante coopérative en 1980. Son travail consistait à vérifier les planches de garde-boue ainsi qu’à examiner les capots. Elle a ensuite travaillé dans l’ingénierie et l’administration, notamment en essayant de gérer l’usine d’assemblage de Detroit/Hamtramck.

La business women a été nommée vice-présidente de Global Engineering Management en février 2008. Elle a été promue vice-présidente des ressources humaines mondiales en juillet 2009, poste qu’elle a réussi à occuper jusqu’en février 2011. 

À ce poste, elle s’est efforcée de minimiser le nombre de canaux de médias sociaux pour véhicules automobiles chez GM. Ses responsabilités de vice-présidente ont été élargies pour inclure l’approvisionnement mondial et la chaîne d’approvisionnement en août 2013.

Barra est devenue la première femme PDG d’une entreprise automobile lorsqu’elle a pris ses fonctions de PDG de General Motors en janvier 2014. En tant que PDG, elle a supervisé le début de l’évolution de GM vers les véhicules sans conducteur et électriques grâce à des acquisitions telles que Strobe, une startup technologique sans conducteur. 

En 2017, General Motors a commencé à vendre la Chevy Bolt EV, battant son rival Tesla au premier véhicule électrique évalué à moins de 40 000 $ avec une autonomie de 200 milles. Mary Barra était la dirigeante la mieux payée de Detroit Three en 2017, gagnant un total de 21,96 millions de dollars.  

Indra Nooyi — Ancienne PDG de PepsiCo 

Amazone des temps modernes, Indra Nooyi est partie de l’Inde pour devenir l’une des plus grandes dirigeantes d’entreprise au monde. Dans la suite, vous découvrirez son parcours. 

Présentation

Indra Nooyi, chef d’entreprise et penseuse stratégique indienne et américaine, est largement considérée comme l’une des meilleures PDG au monde. En effet, elle est connue pour avoir dirigé le géant mondial PepsiCo pendant 12 ans. 

Première femme de couleur et première immigrante à diriger une entreprise Fortune 50, elle est considérée comme un repère pour de nombreuses femmes. Sous sa direction, l’entreprise a augmenté sa rentabilité tout en s’efforçant d’améliorer la durabilité environnementale et la salubrité de ses offres alimentaires.  

Parcours en Inde 

Indra Krisnamurthy est née en Inde le 28 octobre 1955. Son père était un fonctionnaire de banque et sa mère une femme au foyer. Étudiante brillante au lycée, Nooyi a développé des intérêts considérés comme inhabituels pour les filles à cette époque et à cet endroit.  

En plus d’exceller dans ses études en physique, chimie et mathématiques, elle a concouru dans une équipe de cricket et joué de la guitare dans un groupe de rock féminin au Madras Christian College. Par la suite, elle décroche son MBA en 1976 dans le prestigieux Indian Institute of Management Calcutta. 

Après avoir obtenu son diplôme, Nooyi a commencé sa carrière en tant que stratège d’affaires. Son premier emploi était dans une entreprise textile britannique. Elle a ensuite occupé un poste de chef de produit chez Johnson & Johnson à Mumbai. Malgré ce début de carrière reluisant, elle est convaincue de la nécessité d’une formation commerciale plus globale. De ce fait, elle a postulé à la Yale School of Management. 

Une femme d’exception 

Nooyi est arrivée dans le Connecticut en 1978, déterminée à réussir. Elle décrivait son identité de femme immigrée comme son « plus grand moteur interne ». Pour joindre les deux bouts, Nooyi a même travaillé comme réceptionniste. Après avoir obtenu en 1980 une maîtrise en gestion publique et privée, elle a travaillé au Boston Consulting Group en tant que consultante en stratégie pendant six ans. 

En 1986, la femme d’affaires a rejoint l’entreprise de télécommunications Motorola, où elle a d’abord travaillé en tant que consultante interne dans l’équipe automobile avant de se tourner vers une planification d’entreprise plus large. En 1990, elle a de nouveau changé d’entreprise. Cette fois-ci, c’est l’entreprise suisse de machines ABB qui l’accueille. Au sein de cette société, elle a dirigé la stratégie de l’entreprise, notamment en intégrant diverses divisions de produits autour d’un plan global cohérent.  

Quatre ans plus tard, Nooyi a commencé à travailler chez Pepsi. C’est cette entreprise qui la révélera aux yeux du monde. Au fur et à mesure qu’elle gravit les échelons chez Pepsi, elle a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la stratégie mondiale, notamment en acquérant et en vendant des filiales.  

À titre illustratif, elle a dirigé la vente de Yum ! Brands (qui comprend les restaurants KFC, Taco Bell et Pizza Hut) en 1997 et les acquisitions de Tropicana en 1998. Par ailleurs, en 2001, elle s’occupe à la fois de Quaker Oats et de Gatorade. Ces acquisitions ont consolidé les bénéfices et recentré PepsiCo sur le cœur de métier de boissons et collations.

En 2001, Nooyi a été promue présidente et directrice financier. Elle a poussé PepsiCo à ajuster ses activités pour répondre à ce qu’elle considérait comme une demande changeante des consommateurs pour une alimentation plus saine. Aussi, la business women a poussé PepsiCo à reconnaître la nécessité d’être une entreprise citoyenne sur les questions environnementales, en inventant le terme « Performance with a Purpose » comme nouveau mantra de Pepsi.  

Nommée PDG en 2006, Nooyi a dirigé Pepsi pendant 12 ans, période au cours de laquelle le bénéfice net annuel de l’entreprise a plus que doublé, passant de 2,7 milliards de dollars à 6,5 milliards de dollars. Ses conseils stratégiques ont été largement couronnés de succès. Pepsi, sous sa direction, a offert de nombreuses options hypocaloriques et réduit l’empreinte carbone de l’entreprise grâce à des emballages plus légers et à l’utilisation d’énergies renouvelables.

Ursula Burns — CEO de VEON 

De son Manhattan natale, Ursula Burns a effectué un magnifique parcours pour devenir actuellement CEO de VEON. Elle mérite tout à fait les projecteurs. 

Présentation

Ursula Burns est une femme d’affaires américaine née le 20 septembre 1958 à New York. Actuellement, elle occupe le poste de CEO de VEON, après en avoir été la présidente du conseil de surveillance. En outre, elle a été, autrefois, la PDG de Xerox Corporation.  

Parcours

Burns a grandi dans un projet de logements pour personnes à faible revenu dans le Lower East Side de Manhattan. Elle était la deuxième des trois enfants élevés par une mère célibataire qui exploitait une garderie à domicile et occupait des emplois de repassage et de nettoyage pour gagner de l’argent. 

Ayant fréquenté la Cathedral High School, une école préparatoire catholique romaine, Burns excella en mathématiques. Ses compétences dans cette discipline ont facilité l’obtention de son baccalauréat en génie mécanique (1980) à l’Institut polytechnique de l’Université de New York. 

La même année, elle a commencé à obtenir une maîtrise en génie mécanique à l’Université de Columbia. En outre, elle a rejoint Xerox en tant que stagiaire d’été en génie mécanique dans le cadre du programme d’études supérieures en ingénierie de l’entreprise pour les minorités. 

Après avoir obtenu une maîtrise en 1981, Burns a rejoint Xerox en tant qu’employé à temps plein et a rapidement obtenu un rôle dans le développement de produits. À partir de 1992, elle a occupé divers postes de gestion et d’ingénierie, et en 2000, elle est devenue vice-présidente principale des services stratégiques d’entreprise. Dans le cadre de cette fonction, elle a supervisé les opérations de production.  

Cette nomination a finalement permis à Burns d’élargir son leadership dans les domaines de la recherche mondiale, du développement de produits, du marketing et de la livraison. C’est donc normalement qu’elle a été nommée présidente de Xerox en 2007. Deux ans plus tard, elle est choisie comme PDG et, en 2010, elle est devenue présidente du conseil d’administration. 

Burns a démissionné de son poste de PDG en 2016 et l’année suivante, elle a fait pareil de son poste de présidente du conseil d’administration. Parallèlement à sa fonction de présidente du conseil de surveillance de VEON, elle était membre des conseils d’administration d’Exxon Mobil, de Nestlé, d’Uber et d’American Express. Grâce à son leadership et à son sens élevé des affaires, elle est depuis le 27 mars 2018 la CEO de VEON. 

Activités parallèles 

En 2009, le Président Barack Obama l’a choisie pour aider à diriger la Science, Technology, Engineering, and Mathematics Education Coalition (STEM). Il s’agit d’une alliance nationale de plus de 1 000 organisations technologiques qui s’efforcent d’améliorer la participation et les performances des étudiants dans les domaines susmentionnés grâce à un plaidoyer législatif. Elle a occupé le poste jusqu’en 2016. 

Burns a également été membre (2010-2016) du President’s Export Council (PEC), un groupe de dirigeants syndicaux, commerciaux et gouvernementaux qui conseillent le président sur les méthodes visant à promouvoir la croissance des exportations américaines. De 2015 à 2016, elle a notamment assuré la présidence du comité. 

femmes qui dessinent l’avenir

Sola David-Borha — Ancienne PDG de Standard Bank 

Il n’est pas évident qu’une femme puisse diriger un établissement bancaire en Afrique. Sola David-Borha, par son talent hors pair pour les affaires, a réalisé cet exploit. Ci-dessous le portrait d’une femme d’exception. 

Présentation

Olusola « Sola » Adejoke David-Borha est une femme d’affaires nigériane. Avec un parcours d’exception, elle a su se hisser pour occuper le poste de directrice générale des régions Afrique du Standard Bank Group, et ce, de janvier 2017 à sa retraite en 2021. 

Première vie et éducation

Sola David-Borha est née à Accra, au Ghana, d’un père diplomate, ce qui signifie que la famille a beaucoup voyagé. La famille est revenue au Nigéria quand elle avait environ 10 ans. Sola a fait ses études primaires et secondaires au Nigéria avant de terminer ses études à l’Université d’Ibadan, au Nigéria, avec un baccalauréat en économie en 1981.

Ensuite, elle a poursuivi ses études en MBA à la Manchester Business School en 1991. Sa formation pour cadres comprend le programme de gestion avancée de la Harvard Business School et le programme Global CEO proposé conjointement par Wharton, IESE et CEIBS.

Carrière

David-Borha a commencé sa carrière à la NAL Merchant Bank (aujourd’hui Sterling Bank), puis affiliée à American Express de 1984 à 1989. Par la suite, elle rejoignit une société de banque d’investissement (IBTC) qui a fusionné avec deux banques commerciales pour devenir IBTC Chartered. 

En 2007, Standard Bank Group a acquis IBTC et a acquis le nom de Stanbic IBTC Holdings. Là, Sola a été directrice générale adjointe de la banque (Stanbic IBTC Bank) et responsable de la couverture bancaire internationale en Afrique (hors Afrique du Sud). Elle devient par ailleurs chef-cadre de Stanbic IBTC Bank en 2011 puis directrice générale de Stanbic IBTC Holdings en 2012. En janvier 2017, elle a pris le poste de directrice générale du groupe Standard Bank.

Elle est administratrice non exécutive de CR Services Credit Bureau PLC et de l’école de commerce de l’Université d’Ibadan. En outre, elle a rejoint le conseil d’administration de l’IBTC en juillet 1994. 

La business women, également, est administratrice non exécutive de Coca-Cola HBC AG depuis juin 2015. Elle est administratrice de Fate Foundation, Redeemer’s International Secondary School et parallèlement membre du conseil d’administration de l’Université du Rédempteur.

Récompenses et reconnaissances

Sola David-Borha a été nommée Femme d’affaires de l’année pour la région Afrique de l’Ouest en 2016 lors des All Africa Business Leaders Awards. Elle a également été nommée femme d’affaires de l’année pour l’Afrique.

Au final, les femmes peuvent le faire. En réalité, elles sont destinées à y arriver. Femmes et pouvoir, sans aucun doute riment ensemble. Avec leur sens élevé de la responsabilité et leur rigueur tenace, ces dames de fer peuvent révolutionner le monde. Pour dire vrai, l’avenir appartient aux femmes. 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *