La gestion des ressources humaines (GRH) se présente comme l’ensemble des pratiques à mettre en œuvre pour mobiliser les collaborateurs impliqués dans l’activité d’une entreprise ou organisation. Ce service englobe en général 4 grands domaines qui sont complémentaires. Il s’agit notamment du recrutement des salariés, de la rémunération du personnel, de l’amélioration des conditions de travail et de la gestion des compétences et des emplois. Cependant, quels sont les métiers des ressources humaines ?
Premier métier RH : Chief Happions Officer (CHO)
Le Chief Happiness Officer fait référence à une personne responsable du bien-être en entreprise. Il s’agit d’un métier qui a vu le jour dans les locaux de Google en 2000, notamment dans la Silicon Valley. Chade-Meng Tan fut le premier professionnel ayant eu cette idée dans le but d’améliorer la productivité de son équipe.
Les missions du Chief Happiness Officer
Comme évoqué précédemment, le Chief Happiness Officer se charge du bien être en entreprise. Ce professionnel doit tout mettre en place afin de veiller à ce que les salariés se sentent bien dans leur poste. Il doit faire en sorte que les relations professionnelles au sein de l’entreprise ne se dégradent pas. De même, le Chief Happiness Officer veille à ce que chaque mission confiée aux collaborateurs soit en adéquation avec leur compétence et attente.
Le Chief Happiness Officer a également pour mission de s’assurer que l’atmosphère de travail reste positive. Elle doit permettre à chaque salarié de s’épanouir tout en exerçant son métier dans les meilleures conditions possibles. Le CHO peut donc être amené à faire le nécessaire pour atteindre cet objectif indispensable.
Le Chief Happiness Officer est le spécialiste adéquat pour mettre sur pied une communication interne transparente. Ainsi, les employés pourront s’exprimer librement et faire connaitre leurs attentes. De cette manière, ils peuvent proposer des actions et des solutions permettant d’améliorer leurs conditions de travail, sans contrainte ni pression.
Les compétences requises et le salaire du Chief Happiness Officer
Prime abord, sachez que le métier de CHO nécessite :
- Une grande implication ;
- Un engagement sans faille ;
- Une parfaite connaissance du fonctionnement de l’entreprise.
Le Chief Happiness Officer a l’obligation d’avoir une maîtrise parfaite de l’ensemble des outils de communication, surtout digitaux. À titre illustratif, il peut être cité les réseaux sociaux de l’entreprise. En effet, ce professionnel doit avoir des compétences en RH et en communication. Le Chief Happiness Officer doit savoir concevoir un plan d’action. Il sera capable :
- D’organiser et de piloter le dialogue social ;
- D’aménager les postes et les conditions de travail ;
- de conduire les projets de changement ;
- De réaliser des enquêtes internes ;
- etc.
Au regard de toutes ces informations, il est donc au capital que le Chief Happiness Officer fasse preuve d’aisance pour la psychologie des employés. Il doit posséder une grande capacité d’écoute afin de répondre à leur exigence.

Deuxième métier RH : le responsable RSE
Le rôle principal du responsable RSE est de veiller à la mise en place :
- Des pratiques et politiques respectueuses de l’environnement ;
- De l’éthique ;
- Des questions sociétales qui touchent l’entreprise dans son quotidien.
Supervisé par la direction centrale, le professionnel créé et applique une politique de Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. Cela concerne tous les départements en interne.
Pour parvenir à ses fins, le responsable RSE réalise l’audit de l’entreprise. Ainsi, il pourra déterminer les axes paritaires qui doivent prendre ces pratiques sociétales ainsi que ses actions dans le domaine du développement durable. L’objectif principal à ce niveau est de mettre en place des plans d’amélioration. Tout ceci se fera dans le respect des règles en vigueur.
Les missions du responsable RSE
Le responsable RSE possède un périmètre d’action assez large. En dehors de l’adaptation aux normes légales, ce professionnel doit permettre à la direction d’intégrer le réflexe RSE dans ses usages quotidiens. En qualité de responsable RSE, le professionnel a l’obligation de montrer une attention particulière aux retours faits par les employés. Pendant les discussions avec les différentes parties prenantes, il doit tout mettre en œuvre afin de montrer en quoi celles-ci enrichissent les futures actions. Il sera également amené à mobiliser l’ensemble des collaborateurs autour des objectifs précis de l’entreprise.
De plus, le responsable RSE se charge d’accompagner la direction dans la création et dans la mise en place de la politique RSE. Il doit traiter les questions en rapport avec ce secteur sous différents angles. Cependant, ce professionnel mettra l’accent sur la maîtrise des risques. Il ne doit pas négliger également de s’accentuer sur la capacité de la RSE à faciliter l’évolution de l’entreprise.
La compétence requise pour devenir responsable RSE
Prime abord, sachez que le métier de responsable RSE requiert une capacité d’écoute incroyable. De même, vous devez être capable d’analyser et de synthétiser toutes les informations. De cette manière, vous pourrez mettre en place la politique RSE de manière efficace.
Pour mener à bien cette mission, le responsable RSE doit faire preuve d’une grande rigueur. Il a l’obligation de se mettre à jour régulièrement à propos des nouvelles normes légales en vigueur. En qualité de responsable RSE, le professionnel sera amené à fournir :
- Une analyse parfaite ;
- Un décryptage digne d’un professionnel ;
- Une synthèse de qualité ;
- Une explication claire et précise des enjeux d’une démarche RSE.
Le salaire du responsable RSE
En général, le responsable RSE perçoit au début de sa carrière un salaire brut annuel compris entre 25000 et 40000€. Cependant, la rémunération peut varier en fonction du niveau d’expérience, de la taille et des projets de l’entreprise. Elle peut atteindre un total de 90000€ brut annuel.
3e métier RH : le manager de transition
L’objectif principal d’un manager de transition est d’apporter une aide importante aux entreprises désirant opérer un changement. Il en est de même pour celles souhaitant réaliser une réorganisation structurelle. Aujourd’hui, le mode de fonctionnement des entreprises évolue considérablement. Celles-ci doivent tout mettre en œuvre afin de s’adapter à de nouvelles situations pouvant être en lien avec :
- Une demande du marché ;
- Une nouvelle technologie ;
- Un rachat d’entreprise ;
- etc.
Le métier principal du manager de transition est d’assister la transformation de la société. Il mettra tout en œuvre afin que la période d’adaptation de la nouvelle organisation puisse se dérouler dans les meilleures conditions possibles. Ce professionnel apporte une importante aide aux entreprises en amont et en aval. Ceci est fait dans le but de mieux organiser et de mettre en place la transition afin que les différentes parties prenantes ne puissent pas être impactées négativement.
Les missions du manager de transition
Les entreprises ont tendance à recourir aux compétences des managers de transition lorsqu’elles se retrouvent dans certaines situations désavantageuses. Il s’agit notamment des crises politiques, sanitaires, financières, administratives, etc. Les services d’un manager de transition peuvent également être importants dans le développement :
- D’une nouvelle activité ;
- D’un projet d’amélioration de performance ;
- D’une fusion ;
- De l’acquisition d’une société ;
- De compression d’effectifs ;
- De remplacement temporaire d’un cadre, notamment un directeur ;
- De réduction de coûts ;
- etc.
L’expertise et la grande efficacité du manager de transition permettent à ce professionnel d’avoir une maîtrise totale sur le problème qui lui a été confié. Après une courte période d’intégration, il sera capable de prendre la situation en main et d’avoir une maîtrise totale sur celle-ci. Pour y parvenir en toute sérénité, le manager de transition peut réaliser un audit afin d’identifier les mesures adéquates à prendre. Il s’agit précisément de celles qui permettront de mettre en œuvre ses recommandations.
Les compétences requises pour devenir manager de transition
Pour devenir manager de transition, vous devez disposer d’une grande capacité d’adaptation afin de comprendre rapidement le fonctionnement de l’entreprise. Ainsi vous trouverez les solutions adéquates pour mener à bien vos missions. Il s’agit de l’un des métiers les plus difficiles des ressources humaines, car les professionnels de ce secteur rencontrent quelques difficultés. Ces dernières sont en rapport avec la résistance des salariés ou dirigeants face aux différents changements.
Le charisme et le sens de leadership d’un manager de transition lui offrent la possibilité d’intervenir en toute sérénité sur tout sujet délicat. Ce professionnel se doit d’être à l’écoute de toutes les personnes concernées par ses missions. Il doit les impliquer dans le processus de transformation afin que l’opération se passe dans les meilleures conditions possibles.
Salaire du manager de transition
En général, le manager de transition perçoit un salaire de 80000€ brut par an. En fonction de son niveau d’expérience et de la complexité de son intervention, sa rémunération peut être plus conséquente. C’est-à-dire qu’elle peut atteindre 120000€ brut annuel.
4e métier RH : le directeur des ressources humaines
Le directeur des ressources humaines est généralement connu sous l’appellation de DRH. Il est considéré comme le premier responsable en charge de :
- La politique de recrutement ;
- La gestion des relations humaines ;
- Le management social de l’entreprise.
Le directeur des ressources humaines est rattaché à la direction générale. Avec cette dernière, il entretient des relations privilégiées et constantes. Le DRH est responsable de l’ensemble de toutes les missions en rapport avec les ressources humaines.
Les missions du directeur des ressources humaines
Le directeur des ressources humaines dispose d’une mission principale, celle de définir la stratégie RH. Pour y arriver, ce professionnel doit se conformer à la stratégie globale de l’entreprise généralement mise en place par la direction générale. De cette façon, il va pouvoir mieux piloter sa réalisation.
Le directeur des ressources humaines est considéré comme le cadre supérieur étant à la tête de la fonction support la plus importante de toute entreprise. C’est un maillon fort de la compétitivité de celle-ci. En effet, le DRH optimise le capital humain en fonction :
- Du contexte économique et social ;
- De la mondialisation ;
- De l’exacerbation de la concurrence ;
- De la pénurie des talents.
Le DRH est considéré comme un collaborateur devant s’accommoder avec les différents concepts de rentabilité et de productivité d’une entreprise. De même, il doit veiller à mettre en place de bonnes conditions de travail à tous les salariés. Voici les missions principales du directeur des ressources humaines :
- Le recrutement des collaborateurs placés sous sa responsabilité ;
- Le suivi de l’évolution des stratégies RH mise en place : le DRH peut les améliorer si nécessaire.
- La gestion du choix des partenaires éventuels en lien avec sa fonction : il peut s’agir par exemple du cabinet de recrutement, des agences, des éditeurs de logiciels spécialisés et autres.
- L’émergence de nouvelles formes de travail afin de permettre aux organisations de s’adapter à la révolution digitale ;
- etc.
Les compétences requises pour devenir directeur des ressources humaines
Pour devenir directeur des ressources humaines, il est important d’avoir une bonne connaissance des différents métiers fonctionnels de l’entreprise. En effet, Le DRH doit maîtriser la gestion des RH et aussi plusieurs autres secteurs de l’entreprise tels que :
- La finance ;
- L’informatique ;
- Le marketing ;
- La stratégie ;
- La gestion générale.
Les qualités d’anticipation d’un directeur de ressources humaines sont indispensables pour mener à bien ses missions. En effet, elles permettent à ce professionnel d’avoir une attitude proactive face à tout changement du paysage social d’une entreprise. De même, Le DRH doit avoir un sens de dialogue, de qualité d’écoute et une importante aisance relationnelle. Toutes ces compétences lui permettront de mieux gérer les éventuels conflits.
5e métier : le responsable de la communication interne
Pour informer et motiver le personnel, la communication interne fait usage de plusieurs outils et techniques. Sa finalité est également de fidéliser les compétences de l’entreprise. Ce qui lui permettra d’acquérir une bonne sympathie en interne et à l’externe de celle-ci.
En fonction de la taille d’une entreprise, le responsable de la communication interne possède une large possibilité. En effet, celui-ci peut se placer différemment sur l’organigramme.
Fonctions du responsable de la communication interne
Chaque action mise en place par le responsable de la communication interne doit concerner les employés de l’entreprise. Ce professionnel leur permettra de se renseigner sur tout ce qui se déroule en interne. Il peut s’agir :
- Des différentes nominations ;
- Du déroulement de nouveaux projets ;
- Des changements de stratégie ;
- etc.
Ce professionnel de RH sera en charge du déploiement de la politique de communication en interne. Il mettra tout en place afin de coordonner les activités entre les acteurs concernés. Plus précisément, le responsable de la communication interne doit accompagner le changement et promouvoir les valeurs et l’image de l’entreprise auprès des salariés.
Voici un récapitulatif des missions principales du responsable de la communication interne :
- Mettre en place une ligne éditoriale concernant les supports de communication visuelle et audiovisuelle ;
- Garantir une communication descente de la direction générale vers les employés ;
- Assurer une communication ascendante des employés vers la direction ;
- Mettre en place une communication horizontale entre les collaborateurs ;
- Animer le site web et les réseaux sociaux de l’entreprise ;
- Rédiger et diffuser chaque support de communication de l’entreprise ;
- Faire le choix des bons outils de communication dans le cadre de chaque opération ;
- Etc.
Les compétences requises pour devenir responsable de la communication interne
Pour devenir responsable de la communication interne, vous devez disposer d’un certain nombre de compétences techniques, sans oublier également quelques qualités personnelles. En effet, le professionnel doit avoir d’excellentes capacités rédactionnelles. La maîtrise des outils informatiques et des NTIC reste l’une des premières compétences requises. De même, le professionnel doit maîtriser quelques langues étrangères, surtout l’anglais.
Concernant les qualités requises, il faut nécessairement avoir le sens du rédactionnel et de l’écoute. De même, la diplomatie et la persuasion font également partie des points forts à ne pas négliger. Le responsable de la communication doit aussi être organisé, disponible et bien cultivé.
6e métier RH : le consultant en recrutement
Le métier du consultant en recrutement consiste à accompagner l’employeur dans le choix des nouveaux collaborateurs. Grâce à ces analyses et besoins en recrutement, il est capable d’intervenir sur toute employabilité de nouveaux salariés. Ainsi, il permettra à l’entreprise d’avoir de meilleurs profils possibles.
Les missions du consultant en recrutement
La principale mission du consultant en recrutement est de sélectionner les profils adaptés au besoin de l’entreprise. Il analyse la fonction et le positionnement de celle-ci avant de valider le recrutement des collaborateurs. En général, le consultant en recrutement travaille dans un cabinet indépendant. Il joue un rôle d’intermédiaire entre les employeurs et les demandeurs d’emploi. Les missions principales de ce professionnel peuvent varier en fonction de la situation. Pour réaliser ces travaux en toute aisance, le consultant en recrutement travaille en 3 étapes à savoir :
- L’analyse du besoin du client ;
- La mise en place d’un sourcing ;
- Le choix du candidat.
Les compétences requises pour devenir consultant en recrutement
Le consultant en recrutement possède des compétences et qualités adéquates. Il s’agit de celle qui lui permettra de dénicher les profils qualifiés pour ses clients. Pour mener à bien sa mission, ce spécialiste doit avoir des connaissances solides dans chaque secteur d’activité de sa clientèle. Pour y parvenir, le consultant en recrutement doit :
- Posséder de bonnes capacités d’évaluation et de discernement ;
- Être capable de cerner le profil psychologique d’un candidat ;
- Avoir le sens d’organisation ;
- Disposer d’une forte résistance au stress ;
- Avoir des aptitudes à la négociation ;
- Posséder une bonne connaissance des métiers du secteur concerné ;
- etc.
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